Le hiragana, troisième et dernière partie

Publié le par Ludo

Pour clore cette semaine riche en enseignements, sisi, il était indispensable que je vous parle de deux dernières choses.

Si le japonais est constitué de syllabes, les sons de certaines sont parfois allongés par ce que l’on appelle des voyelles longues. Ainsi Kyoto s’écrit en réalité kyôto. L’accent circonflexe sur le premier « o » signifie que la syllabe kyo a été rallongée. Par quelle voyelle cela s’est-il passé ? La plupart du temps on utilise u う pour allonger les syllabes se terminant par u ou o (bien qu’il arrive que le hiragana o お soit allongé par un autre o お et non pas par un u う). Pour le reste c’est plus simple (et plus rare aussi) : les syllabes se terminant par a se rallongent avec a あ, celles en i par un i い, celles en e par un e え. L’une des plus grandes difficultés de la langue tient dans le fait qu’il est souvent difficile de se rappeler si une syllabe est allongée ou non, ce qui peut provoquer des malentendus. Il ne faut pas confondre par exemple anko あんこ et ankô あんこう (pâte de haricots rouges et baudroie).

Dernier point important : on peut doubler les consonnes. Prenons le mot sekken qui signifie savon. Pour l’écrire il suffit de prendre un se せet un ken けん, puis pour doubler le « k » de ken けん, de le précéder d’un tsu っde petite taille. On obtient quelque chose comme setsuken せっけん que l’on prononce sek’ken. Autre exemple : happyô qui signifie annonce. On prend un ha は et un pyo ぴょ. On ajoute à la fin un u う pour allonger le pyo et on précède ce même pyo d’un petit tsu っ. On obtient hatsupyou はっぴょう que l’on prononce hap’pyo-u.


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Petit exercice épuisant : saurez-vous, bande de chenapans, déchiffrez les mots suivants :

ほっかいどう

とうきょう

ほんしゅう

きゅうしゅう

さっぽろ

 

Résultats d’avant-hier : basho, ginga, genki, kingyo, jinja, zenbu, jitensha.

Publié dans Repères

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