Le supplice du parapluie

Publié le par Ludo

Je dois faire partie des nombreux collectionneurs involontaires de parapluies du pays. Il m’arrive au moins deux fois par an de faire confiance aux prévisions météorologiques et de ne pas me charger de cet ustensile encombrant pour me rendre compte à la descente du train qu’on m’a bien eu. Je dois alors me délester de quelques centaines de yens dans un combini pour un parapluie jetable. Au final nous en possédons bien une dizaine.

Je me souviens avec émotion, tout en grinçant des dents, de mes premières ombrelles prêtées par mes familles d’accueil successives en 1995 et 1996. Celles-ci, plutôt compactes ne dépassaient pas les trente centimètres et peuvent donc se mettre sans peine dans un sac (je ne parle pas de mes familles d’accueil hein).

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Contrairement aux pépins occidentaux, certains modèles, rejetons de je ne sais quel inventeur sadique, s’ouvrent à l’envers, avec les baleines pliées seulement en deux. Si l’on fait coulisser d’un seul coup et jusqu’en haut la bague qui permet de déployer les cétacés susmentionnés, on se rend compte que l’engin n’est ouvert qu’en partie et que vous vous prenez en plein visage une bonne douche inattendue. Il faut alors plier à la main chacune des baleines dans le bon sens.

Pour refermer la chose, il faut évidemment procéder au même manège.

Ce problème semble avoir joué sur la popularité du système puisqu’on n’en trouve guère plus. Le modèle de la photo, manié avec dextérité par Daishi (le frère de Naoko que nous saluons au passage) fut acquis il y a quelques années par Howard, le célèbre journaliste, que nous ne présentons plus.

La question reste cependant en plan : pourquoi avoir créé des parapluies qui s’ouvrent à l’envers ?

Publié dans Cas sociaux

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