Pas de bronzage pour les vampires

Publié le par Ludo

Dès que les beaux jours reviennent, une partie de la population féminine ajoute à sa panoplie de tous les jours un parapluie à chacune de ses sorties. Il ne pleut pourtant pas dehors…

En y regardant de plus près, il s’agit bien d’une ombrelle : cet outil désuet considéré comme précieux par les Européens à moins de figurer dans un film dont l’histoire se déroule au XVIIème siècle ou que ce soit la fin des haricots, autrement dit que l’on parle de liaisons dangereuses.

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Les Japonaises, dès lors qu’elles dépassent 25 ans et jusqu’à un âge moyen de 45, partent en guerre contre le soleil. Elles vont tout faire pour se protéger des UV avec une batterie d’écrans totaux, de laits hydratants et de fonds de teint lavant plus blanc que blanc. Quoi de plus beau et pur aux yeux d’une Nipponne qu’une peau blanche comme un yaourt?

Certaines obsédées du blanc (une fois la cinquantaine abordée) se promènent en plus avec une chemise, des gants blancs, des guêtres spéciales qui couvrent l’espace entre les gants et les manches, une visière de golf, parfois rabattue complètement sur le visage comme un personnage de Star Wars ou si elles allaient souder quelque chose (j’ai pu assister à ce spectacle trois fois).

Si l’on oublie la casquette et l’ombrelle, je me demande en fin de compte si tout cela n’est pas une forme d’exprimer sa passion pour un chanteur célèbre au nez amovible.

Publié dans Cas sociaux

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