Je veux mon Epeda
Nous parlions hier de transports ferroviaires (et aussi de perspicacité mais je m’éloigne du sujet) et du train de vie du salaryman moyen.
Plongeons nous donc dans ce récapitulatif très caricatural de la journée de l’un de ces moteurs de la nation nipponne.
6h45 : Debout. Grattage des parties en grommelant comme chaque matin à son épouse pour savoir si le petit-déjeuner est prêt. Bien sûr, il est prêt depuis la veille mais bon…Lecture du journal, rapide coup d’œil sur les résultats de baseball pendant l’absorption du poisson, riz et soupe miso.
7h00 : Toilette avec tous les gargarismes et crachats de glaire (goût poisson) que cela implique.
7h15 : Enfilage de l’habit de travail (un costume cravate aux couleurs plus tristes qu’une photo monochrome du Havre). Grattage du postérieur.
7h20 : En route pour la gare de métro, 15 minutes à pied, et arrêt au kiosque pour se procurer le quotidien sportif. Un ou deux petits jets de salive bien préparés dans le fond de la gorge, sur le trottoir.
7h30 : Attente sur le quai tout en répétant les mouvements de golf pour dimanche. Entrée dans la rame de métro. La densité de passagers au mètre carré ne permet pas d’ouvrir le journal et d’en apprendre plus sur les matchs de la veille. La chaleur monte à la tête. Le nez coule. Heureusement un petit reniflage des familles (toutes les cinq secondes) évite le pire. Rien de tel qu’une petite rasade dans le gosier.
8h15 : Arrivée au bureau. Discussion avec le collègue qui a pommé 50000 yens au pachinko le week-end dernier.
8h20 : Pause-café et pause-tabac. Puis une bonne toux bien grasse avant de se mettre au boulot.
10h00 : Eternuement qui fait trembler les murs. Mais tout le monde a l’habitude.
20h00 : Fin de la journée de boulot plus tôt qu’à l’accoutumée. Le responsable de section insiste pour que tout le monde aille au restaurant.
20h15 : Les bières arrivent.
22h00 : Vous avez le résultat ci-dessous (ici, là et là aussi, ah, et puis là).
Plongeons nous donc dans ce récapitulatif très caricatural de la journée de l’un de ces moteurs de la nation nipponne.
6h45 : Debout. Grattage des parties en grommelant comme chaque matin à son épouse pour savoir si le petit-déjeuner est prêt. Bien sûr, il est prêt depuis la veille mais bon…Lecture du journal, rapide coup d’œil sur les résultats de baseball pendant l’absorption du poisson, riz et soupe miso.
7h00 : Toilette avec tous les gargarismes et crachats de glaire (goût poisson) que cela implique.
7h15 : Enfilage de l’habit de travail (un costume cravate aux couleurs plus tristes qu’une photo monochrome du Havre). Grattage du postérieur.
7h20 : En route pour la gare de métro, 15 minutes à pied, et arrêt au kiosque pour se procurer le quotidien sportif. Un ou deux petits jets de salive bien préparés dans le fond de la gorge, sur le trottoir.
7h30 : Attente sur le quai tout en répétant les mouvements de golf pour dimanche. Entrée dans la rame de métro. La densité de passagers au mètre carré ne permet pas d’ouvrir le journal et d’en apprendre plus sur les matchs de la veille. La chaleur monte à la tête. Le nez coule. Heureusement un petit reniflage des familles (toutes les cinq secondes) évite le pire. Rien de tel qu’une petite rasade dans le gosier.
8h15 : Arrivée au bureau. Discussion avec le collègue qui a pommé 50000 yens au pachinko le week-end dernier.
8h20 : Pause-café et pause-tabac. Puis une bonne toux bien grasse avant de se mettre au boulot.
10h00 : Eternuement qui fait trembler les murs. Mais tout le monde a l’habitude.
20h00 : Fin de la journée de boulot plus tôt qu’à l’accoutumée. Le responsable de section insiste pour que tout le monde aille au restaurant.
20h15 : Les bières arrivent.
22h00 : Vous avez le résultat ci-dessous (ici, là et là aussi, ah, et puis là).
