Plus fin que les gencives de porc

Publié le par Ludo

Je vous arrête tout de suite. La renommée de Yamachan ne vient pas de ses narines de pangolin en gelée, de ses salades de poil de bœuf musqué ou de ses varices bovines à l’ancienne. D’ailleurs aucun de ces plats n’existe. Non, Yamachan doit sa popularité à ses fameuses tebasaki, ces ailes de poulet grillées typiques de Nagoya (voir photo ci-dessous).

Pour cause de restrictions budgétaires en prévision des fêtes de fin d’année, nous allons certainement mettre un frein temporaire à nos rites de gavage dans ce restaurant. Au dernier festin en date, à la mi-septembre, nous n’avons pas dérogé à la règle. Pour vous prouver qu’il existe une vie en dehors des tebasaki, je tenais à vous montrer aujourd’hui trois autres petits plats bien succulents.

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Les nankotsu kara-age
軟骨唐揚げ font partie de ces curiosités dont le Japon a le secret. Ces cartilages de poulet panés, un peu étranges au premier abord se laissent dévorer à la chaîne, surtout avec une bonne bière, comme c’est le cas pour toutes les fritures. Pour contrebalancer toute cette absorption de matières grasses, rien ne vaut une bonne vieille pieuvre au vinaigre et aux algues, ou du sanma 秋刀魚, scombrésocidé en français, en sashimi. Je n’ai pas trouvé de meilleure traduction mais en même temps ce n’est pas trop dur à mémoriser, non ? Il est très rare de trouver de ce poisson à cet état, car le fait qu’il soit rempli d’arrêtes rend sa préparation difficile.

Il est 18h49 quand j’écris ces lignes et après la relecture de l’article sur les kebabs, je vous avoue que je serais prêt à engloutir un bœuf (pané ou au grill de préférence).

Les complaintes de mon estomac prenant le dessus, je dois tirer ma révérence. A demain.

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