Amer indien

Publié le par Ludo

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Lors de la visite de l’Expo du lundi 8 août, ce touriste de passage, Naoko et moi-même découvrirent le pavillon indien. Accueillis par un garde sympathique, les visiteurs peuvent ensuite s’abreuver d’un concentré de culture indienne grâce aux nombreux panneaux et objets disposés un peu partout. Le choix, à l’image de ce pays d’un milliard d’habitants, reste très éclectique. Entre les œuvres d’art, les démonstrations technologiques et l’artisanat, on cherche toujours le rapport avec l’environnement, thème de l’événement. Après tout, la grande majorité des états présents font preuve de la même indifférence.


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Une partie du bâtiment est consacrée à la restauration et tout comme celui du Sri Lanka, on y propose du curry. Le deuxième étage regroupe de son côté des petites boutiques spécialisées dans les bibelots en bois de santal. Alors que Naoko et moi humions l’air chargé de ce parfum enivrant, un vendeur se précipita vers nous en vantant dans un japonais haché, les vertus d’une chouette en bois censée portée bonheur, et dont la simple disposition dans un placard permet de se débarrasser de toutes les mauvaises odeurs de renfermé. Son enthousiasme digne d’un présentateur de télé-achat chargé d’écouler un objet des plus banals retomba vite quand nous lui fîmes comprendre que nous n’étions pas intéressés au moins trois fois. Je me remémorai alors cet épisode. Comme quoi les deux pays se ressemblent…

Deux enjambées plus tard, un autre boutiquier se tenait devant nous mais nous tint un tout autre discours, dans un japonais cette fois-ci de bien meilleure facture. Il nous demanda d’où nous venions, ce auquel nous répondîmes. Il se lança alors dans une tentative étrange, surprenante et matinée de culot, de séduction vis-à-vis de Naoko. Il nous expliqua que les occidentaux avaient du succès auprès des Japonaises (je n’ai jamais eu cette impression mais passons) et que c’était vraiment dommage parce que les indiens leur sont supérieurs d’un point de vue affectif. De plus si elle le désirait, ma douce et tendre pourrait vérifier la chose. Celle-ci déclina la proposition et je ne pus qu’afficher un sourire crispé tellement ma mâchoire s’en était décrochée.

La similarité troublante de cette approche avec les tactiques de vente citées plus haut me laisse perplexe.

 

Publié dans Sorties et voyages

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