Vert pileux

Publié le par Ludo

Comme nous l’avons développé auparavant, ces grands enfants que sont les Japonais, se mettent dans tous leurs états à la simple vue d’une mascotte. Quand celles-ci sont renommées dans le monde entier comme Miffy, je peux comprendre que l’on veuille prendre une photo de la bête. Dans le cas de Morizo et Kiccoro, les deux symboles de l’Expo, plus proches du scoth-brite double face que du règne animal, j’émets quelques réserves.

Sans doute en mal de popularité, les deux choses vertes se devaient de faire bouger les choses. C’est pourquoi, on voit régulièrement un peu partout en ville ou à la télévision, de pauvres drilles déambuler dans un costume si chaud qu’il pourrait servir de four à pizza en pleine Sibérie en hiver. Cela ressemble aux efforts développés par les politiciens à la veille d’une élection : on transpire dans ces habits, on serre des mains, on contrôle ses nerfs face aux beaufs et on ne dit pas grand-chose. Les hommes politiques feraient-ils pour autant de bonnes mascottes ?

Il semblerait, curieusement, que les deux boules de fourrure, je parle des représentants de l’Expo, aient aussi la cote avec les mères de famille, comme en témoigne ce cliché.

Un petit attroupement s’était donc constitué autour des deux bestioles dans la gare de Nagoya. Je suis convaincu qu’en ayant rendu Morizo et Kiccoro plus joyeux et mignons, nous aurions eu un rival de poids face aux pokémons, car toute la recette était là : de grands yeux, des petits bras, et du poil.


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Publié dans Cas sociaux

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